01 octobre 2009
Marie-Christine Hodeau : victime du laxisme judiciaire
" Entre l' inconvénient de se répéter et celui de n' être pas entendu, il n' y a pas à balancer " : cette phrase de Louis de Bonald - prise pour épigraphe par le " Choc du Mois " - nous est venue à l' esprit lorsque les circonstances de l' assassinat de la malheureuse Marie-Christine Hodeau ont été rendues publiques.
Comme nous avons, hélas, été amenés sur ce blog à le dénoncer, le laxisme de notre " justice ", plombée par l' angélisme, vient de faire une nouvelle victime : une femme agressée, enlevée, ligotée à un arbre, qui malgré son courage finira par être étranglée par son bourreau et dont le corps sans vie, dénudé, sera retrouvé dissimulé sous des branchages. Marie-Christine Hodeau a eu le malheur de croiser la route de Manuel Da Cruz : un nuisible condamné seulement à onze ans d' emprisonnement en 2002 pour l' enlèvement et le viol d' une gamine de 13 ans et dont on sait maintenant que, libéré conditionnel au bout de cinq ans, il avait eu le culot - et surtout l' incroyable possibilité - de venir s' installer dans le village même de sa petite victime dont on devine la permanente terreur. Et qu' entendons-nous de ci de là ? Certains évoquent déjà la " pulsion " qui a submergé la brute, en quelque sorte déjà juridiquement excusée. D' autres regrettent que les soins offerts par le contribuable à ce genre de malfaisant soient insuffisants. Dans la caste des magistrats, d' aucuns s' élèvent en défenseurs de leurs collègues "juges d' application des peines" qui ont remis le fauve en liberté...rien ne laissait prévoir la récidive parait-il ! Ose t-on timidement le mot de "castration chimique" que le tollé prend corps : et les droits de l' homme môsieur !
Il faut en finir ! Il faut le dire, le crier et le répéter. Il est plus que temps d' agir contre les pervers de ce type qui doivent être mis hors d' état de nuire et impitoyablement éliminés de notre société, par l' emprisonnement perpétuel effectif ou par la peine de mort : la peine de mort qui a au moins l' incomparable mérite d' éviter tout risque de récidive. Ce n' est pas être inhumain que de réclamer le retour de la peine de mort pour les violeurs d' enfants ou les massacreurs de faibles; ce qui est inhumain c' est de laisser des pervers et des tueurs agir en toute liberté et leur permettre d' oter la vie à des innocents...et çà, les citoyens ne vont plus le tolérer longtemps encore.
Marie-Paule Darchicourt
18:37 Publié dans On marche sur la tête | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, justice, peine de mort, criminalité, sécurité, récidive
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