17 avril 2007
En Souvenir!
Il y a un an disparassait notre Marie-France...
...Marie-France Strirbois, une des emblématiques figures du Front National qui s'en est allée l'an dernier, dans la nuit du 16 au 17 avril. C' était une femme de coeur courageuse, une militante exemplaire, une ardente patriote, une infatigable et redoutable combattante du mouvement national, populaire, social et identitaire. Véritable ambassadrice de charme de la France debout , elle fut symbole de la résistance et de la lutte du Peuple de France pour sa survie.
Nul doute qu'elle ne soit encore à nos côtés! Son souvenir reste, nous arme et nous soutient! La mort n'est pas une fin! Merci et au revoir Camarade! Yves D.
07:05 Publié dans Mémoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Jean-Marie Le Pen, france, droite, identitaire, femmes, politique, stirbois
03 décembre 2006
2 décembre 1805: la gloire d'Austerlitz!
Soldats, je suis content de vous!
Vous avez à la journée d'Austerlitz, justifié tout ce que j'attendais de votre intrépidité; vous avez décoré vos aigles d'une immortelle gloire!
Une armée de 100.000 hommes, commandée par les empereurs de Russie et d'Autriche, a été, en moins de 4 heures, ou coupée ou dispersée. Ce qui a échappé à votre fer s'est noyé dans les lacs. 40 drapeaux, les étendards de la garde impériale de Russie, 120 pièces de canons, 20 généraux, plus de 30.000 prisonniers, rendent le résultat de cette journée à jamais célèbre. Cette infanterie tant vantée, et en nombre supérieur, n'a pu résister à votre choc, et désormais vous n'avez plus de rivaux à redouter. La paix ne peut plus être éloignée; mais comme je le promis à mon Peuple avant de passer le Rhin, je ne ferai qu'une paix qui nous donne des garanties et assure des récompenses à nos Alliés.
Soldats, lorsque le Peuple Français plaça sur ma tête la couronne impériale, je me confiai à vous pour la maintenir toujours dans ce haut éclat de gloire qui seul pouvait lui donner du prix à mes yeux. Mais dans le même moment nos ennemis pensaient à la détruire et l'avilir! Et cette couronne de fer, conquise par le sang de tant de Français, ils voulaient m'obliger à la placer sur la tête de nos plus cruels ennemis! Projets téméraires et insensés que, le jour même de l'anniversaire du couronnement de votre Empereur, vous avez anéantis et confondus! Vous leurs avez appris qu'il est plus facile de nous braver et de nous menacer que de nous vaincre.
Soldats, lorsque tout ce qui est nécessaire pour assurer le bonheur et la prospérité de notre Patrie sera accompli, je vous ramenerai en France: là, vous serez l'objet de mes plus tendres sollicitudes. Mon Peuple vous reverra avec joie et il vous suffire de dire " j'étais à Austerlitz " pour que l'on réponde " voilà un brave" ! Napoléon
Déclaration faite à Austerlitz, le 12 frimaire an XIV ( 3 décembre 1805 ) au lendemain de la bataille.
07:15 Publié dans Mémoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Droite nationale, front national, fn, le pen, mpf
07 octobre 2006
Mémoire d'Europe: LEPANTE
C'était un Dimanche après-midi, la tête tranchée d' Oulouch Ali Pacha dit "le teigneux" est brandie haut, fichée sur une pique espagnole...une heure après à peine, Don Juan d'Autriche s'agenouille sur le pont de son navire amiral et remercie le Ciel: ce qui reste de la flotte turque est en fuite.
C'était le 7 octobre 1571, au large de la Grèce: depuis le petit matin se déroule la dernière grande bataille navale où s'affrontèrent des galères, un combat féroce entre les forces de la Sainte Ligue et celles du sultan ottoman Sélim II "mast" (l'Ivrogne) D'un côté, une armada européenne de 220 galères vénitiennes et espagnoles surtout, mais aussi des bâtiments des Etats Pontificaux, de Gênes, de Sicile, du duc de Savoie et des chevaliers de Malte; près de 15000 rameurs et 45000 soldats espagnols, italiens et allemands. De l'autre, la flotte plus puissante encore de ceux qui avaient fait de la Méditerranée un "lac de terreur", les 300 galères des turcs et de leurs alliés "barbaresques" dont les célèbres Scirrocco et Euldj Ali dit "le renégat"
Don Juan a manoeuvré habilement: Ali Pacha s'est laissé enfermer dans le golfe de Lépante; le fils de Charles Quint envoie d'abord les six galéasses vénitiennes lourdement armées de canons qui brisent l'ordonnancement de la flotte ottomane, puis il lance l'infanterie chrétienne à l'abordage. En quelques heures, 30000 turcs sont tués ou blessés à mort, 8000 sont capturés; les ottomans perdent 260 navires, 450 canons, 29 étendards... et la tête de leur amiral grimace au bout d'une pique. La Sainte Ligue a perdu 12 navires et 7500 combattants; plus de 15000 forçats chrétiens ont été délivrés des turcs.
La victoire n'a pas eu de suites militaires importantes mais son retentissement sera énorme: les chrétiens savent désormais que les ottomans ne sont pas invincibles, et en cela les combattants de Lepante furent exemplaires. Ils méritent bien de figurer dans la Mémoire de l'Europe ceux dont le nom est parvenu jusqu'à nous - comme Miguel de Cervantes, soldat sur la galère espagnole "Marquise", blessé de deux coups d'arquebuse dont l'un lui fit perdre l'usage de la main gauche "pour la gloire de la droite" se plaisait-il à dire - comme tous ceux qui, anonymes, se sont battus et sont morts ce jour là pour leur Foi et leur Liberté.
A l'heure où certains s'apprêtent à livrer l' Europe aux turcs, et où d'autres se complaisent déjà en dhimmitude, il est plus que jamais nécessaire d'évoquer l'exemple et d' honorer la mémoire de ceux qui furent le rempart de notre Civilisation. YD
22:15 Publié dans Mémoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Europe, droite nationale, front national, fn, le pen, mpf
12 septembre 2006
A propos des leçons du 11 Septembre
A l'occasion du 5e anniversaire des attentats islamistes du 11 septembre 2001 sur les USA, les médias n' ont fait qu' évoquer la personnalité des terroristes et la façon dont ils parviennent à s'infiltrer et à passer inaperçus avant de commettre leurs méfaits. En fait, à ce jour, Richard Reid, le célèbre zozo à la " bomber shoe " arrêté en décembre 2001 était bien un des rares terroristes islamistes à avoir, si l'on ose dire, la tête de l'emploi!
En règle générale, tous ces " messieurs si tranquilles " étaient ou sont des jeunes gens sympathiques, propres sur eux, travailleurs, souvent instruits, parfois même pères de famille et surtout " parfaitement intégrés " notemment dans le paysage ambiant: c'était le profil de tous les " kamikaze " ( ils n'en méritent d'ailleurs pas l'appellation, les vrais "kamikaze" ne visaient que des cibles militaires ) du 11 septembre aux USA, comme de ceux mis en cause dans les attentats de Madrid en mars 2004 et de Londres en juillet 2005. C'est le cas, d'une manière générale de tous ceux qui ont été identifiés comme des terroristes islamistes potentiels et qui ont été neutralisés à temps.
Lorsque des identifications ou des interpellations sont révélées, les médias systématiquement s'étonnent du profil des individus concernés: des gens tellement ordinaires dans notre environnement - comme si un terroriste "dormant" allait faire en sorte de détonner dans le paysage - mais ne se posent pas la question de savoir pourquoi les terroristes islamistes parviennent si bien à se fondre dans le paysage, ou plutôt tous éludent pudiquement la question. Ce qui a été possible aux Etats-Unis, en Espagne et en Angleterre est aussi possible en France où l'on estime officiellement majeur le risque d'attentats de ce type. Ce ne serait pas possible au Japon, en Corée, en Finlande ou en Islande...allez donc savoir pourquoi? Il n'est pas politiquement correct et il est juridiquement risqué d'apporter certaines réponses.
A chacun donc de tirer ses conclusions; il semble bien que nos ndirigeants n'en aient tiré aucune! Une leçon à méditer pour les mois à venir! YD ( photo: elise amendola/ap )
07:30 Publié dans Mémoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Politique, droite nationale, front national, fn, le pen
06 août 2006
La fin d'un monde
Le 6 août 1945 à 08h15 du matin, la superforteresse Boeing B29, que son pilote, le colonel Paul Tibbets a baptisé " Enola Gay " en hommage à sa mère, largue " little boy " sur Hiroshima; le 9 août, à 03h49, " Bock's car ", le B29 du major Sweeny, envoie " fat man " sur Nagasaki.
Les premières armes de destruction massive, initialement prévues pour être testées sur l'Allemagne, seront finalement expérimentalisées sur le peuple japonais. Pour les scientifiques américains, il était impérieux de pouvoir juger des effets de la bombe atomique en situation réelle; pour le haut état-major US, il devenait urgent de passer à un stade supérieur dans la stratégie de bombardements intensifs et aveugles destinés à terroriser la population civile. Cette stratégie, initiée en Allemagne - notemment à Dresde et Hambourg - était mise en oeuvre depuis des mois sur le Japon sans résultats notables: les japonais continuaient à faire corps avec leur Empereur et à soutenir leurs soldats. L'armée nippone, globalement invaincue, s'accrochait au terrain, résistait dans le Pacifique, île par île, îlot par îlot, dans des combats au corps à corps féroce, et les " kamikaze " continuaient à se sacrifier. L' opération " downfall " prévoyant l'invasion du Japon et la conquête du pays risquait d'entraîner des pertes considérables, évaluées par le tout nouveau Pentagone à un million environ de ses " boys ". Le Président Harry S.Trunam se laissera facilement convaincre que seule l'arme nucléaire pouvait mettre le pays des samouraïs à genoux.
" Pt'it gars " et " gros mec " vont vitrifier 75.000 personnes à Hiroshima et 39.000 à Nagasaki; plus de 100.000 autres mourront avant la fin de 1945 des suites de leurs blessures ou de leurs brûlures; au fil des ans, le nombre des victimes continuera à augmenter et des " survivants " meurent encore des cancers provoqués par les irradiations: à Hiroshima seulement, fin 2004, on dénombrait officiellement 237.062 victimes de la bombe. L'expérience avait été concluante et Harry Truman avait pu s'écrier au soir du 6 août: " C'est le plus grand jour de l'Histoire! "
Le temps des guerriers était définitivement terminé, celui des techniciens de la guerre venait de s'imposer.. Il n'y aurait plus de samouraïs pour reprendre les paroles de Yukio Mishima: " Nous jurons dans l'esprit des vrais hommes de Yamato, de nous lever l'épée à la main contre toute menace portant à notre culture et à notre patrimoine." YD
08:15 Publié dans Mémoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Droite nationale, front national, fn, le pen