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30 avril 2013

Camerone il y a 150 ans !

110311011449263063-300x182.jpg30 avril 1863 07h00 : près du village de Palo Verde au Mexique, la 3e Compagnie du Régiment Etranger de l'Armée Impériale française chargée de protéger un convoi d'armes et de munitions repousse une charge de cavalerie mexicaine puis se retranche en l'auberge de Camerone afin de fixer l'ennemi le plus longtemps possible.

30 avril 1863 10h00 : les 63 hommes et leurs 3 officiers jurent de combattre jusqu'à leur dernière cartouche et la limite de leurs forces; ils repousseront les vagues d'assaut successives des soldats du colonel Milan ( 800 cavaliers - 1200 fantassins ); le capitaine Danjou est tué vers midi, le sous-lieutenant Vilain vers 14h00; les français n'ont ni dormi, ni bu, ni mangé depuis la veille.

30 avril 1863 17h00 : autour du sous-lieutenant Maudet il ne reste que 12 hommes qui parviennent encore à contenir l'ennemi et refusent de se rendre.

30 avril 1863 18h00 : Maudet et quatre hommes sont acculés au fond de la cour, ils tirent leur dernière cartouche et mènent une charge à la baïonnette; un officier mexicain parviendra à faire épargner 3 légionnaires survivants.

Ces braves ont combattu 11 heures durant, ils ont tué 300 soldats ennemis et en ont blessé autant, ils ont permis au convoi de ravitaillement de parvenir jusqu'à l'armée française qui assiègeait Puebla.

La guerre du Mexique sera perdue mais la bataille de Cameron continue à auréoler de gloire la Légion Etrangère. Le monument élevé sur les lieux du combat porte cette inscription : " Ils furent ici moins de soixante opposés à toute une armée, sa masse les écrasa;la vie plutôt que le courage abandonna ces ces soldats français le 30 avril 1863, à leur mémoire la Patrie éleva ce monument " On dit que les troupes mexicaines présentent encore les armes en passant devant ce monument.

21 avril 2013

Arras 1794 : les gaîtés du Tribunal Révolutionnaire !

guillotine.jpgDu 1er février au 12 juillet 1794, jugeant "révolutionnairement", le Tribunal d'Arras a livré au citoyen-bourreau Oudredebanque dit Petit-Pierre environ 400 condamnés. Il faut dire, que le Tribunal Révolutionnaire du chef-lieu du Pas de Calais, jugé trop mou ( 15 condamnés dont seulement 4 décollations depuis sa création en juin 1793) avait été réorganisé par le prêtre défroqué Joseph Le Bon, un arrageois fidèle compagnon de route de son "pays" Maximilien Robespierre. Jugeant chaque jour dès 10hoo le matin, le Tribunal envoyait un huissier, une charrette et quelques sans-culotte quérir la fournée quotidienne dans une des 7 prisons de la ville où étaient entassés les suspects : " prends ton chapeau, on te demande là-bas " s'entendaient dire les malheureux appelés, quasiment assurés de perdre la tête l'après-midi même. Parodie de procès, sentence et exécution, tristes étapes pour des femmes et des hommes sacrifiés sur l'autel de la Terreur républicaine parfois à un tel rythme que leur sang répandu devint une cause d'insalubrité, incitant la commune à prendre un arrêté pour " faire fabriquer un ou plusieurs paniers doublé d'une toile cirée, comme à Paris, afin qu'aussitôt les têtes tombées elles puissent être transportées au cimetière commun et la besace sera doublée dans le fond de fer-blanc pour verser le sang aussitôt dans le panier "

eb6a164f51fa121df60bc05d98b2bbc321fa2b06_300x185_Q75.jpgC'est devant ce même Tribunal que, le 4 floréal (23 avril) 1794, sera cité comme témoin à charge du ci-devant marquis Louis-Auguste de la Viefville...le perroquet du vieil homme ! Le citoyen perroquet répondant au nom de Jacquot avait été dénoncé comme criant  "Vive le Roi", une énormité contre-révolutionnaire que l'oiseau pourtant s'était obstiné à ne pas répéter à l'audience suscitant la fureur de l'accusateur-public devant une foule rigolarde. Ce qui n'empêcha pas les juges d'envoyer le marquis, sa fille et une de leurs servantes à la guillotine comme "auteurs ou complices de la conspiration ourdie contre le peuple français et sa liberté, ayant, par les soins qu'ils ont pris d'enseigner à un perroquet à proférer les mots odieux de Vive le Roi, voulu provoquer le rétablissement de la royauté et de la tyrannie"

Joseph Le Bon - qui avait aussi "stimulé" le Tribunal Révolutionnaire de Cambrai -  sera raccourci le 16 octobre 1795 à Amiens pour "assassinats juridiques, oppression des citoyens en masse et exercice de vengeances personnelles " Quant au perroquet de monsieur de la Viefville, on ne sait pas vraiment ce qu'il est devenu...rééduqué à nasiller "vive la république" par Mme Le Bon, étranglé par l'accusateur-public ivre de rage ou envoyé à Petit-Pierre sur un échafaud conçu pour les volatiles suspects ? Autre temps autres moeurs, ce n'est pas aujourd'hui que l'on verrait la République des Droits de l'Homme s'acharner sur un propriétaire de psittacidé politiquement incorrect ! Pas plus d'ailleurs que sur les citoyens partisans de la famille naturelle qui baguenaudent pacifiquement vers les Invalides ! Quoi que...

 

16 avril 2013

Synthèse Nationale publie un nouveau " bouquin " !

 

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Analyse de l'ouvrage et bulletin de commande ( cliquez ici )

12 avril 2013

Mensonges, affabulations...autour de la Shoah : un nouveau livre de Anne Kling!

3461971796.jpgAu fil des années, la shoah s’est transformée en sujet totalement tabou et sacralisé dans nos sociétés occidentales. Echappant aux historiens qui risquaient de la « banaliser », crime suprême, elle a fini par quitter le domaine du rationnel et de la critique historique pour entrer de plain-pied dans celui du « mystère ». Pour ne pas dire de la religion.

 

Dans ces conditions, il n’est guère étonnant que des petits malins aient exploité à leur profit un filon qu’ils jugeaient prometteur. Cet ouvrage relate un certain nombre des tromperies avérées de ces menteurs de la shoah, récits d’imaginaires souffrances ou de tribulations présentées comme autobiographiques. Il relate également les affabulations, exagérations, inventions ou récupérations d’autres personnages, y compris celles d’anciens déportés dont les récits soulèvent quelques questions.

 

Un livre de Anne Kling ( sur commande: cliquez ici ) qui a déjà publié : La France Licratisée - Le CRIF un lobby au coeur de la République - Révolutionnaires Juifs - Le FN ...tout çà pour çà !

02 avril 2013

Légion d'Honneur : la brouettée de Pâques !

france,légion d'honneur,histoire,copinage,décorations,il en vaIl en va des décorations comme des diplômes qui n'ont plus guère de valeur s'ils sont distribués à tout-va. Ainsi la Légion d'Honneur, censée être une distinction honorifique mais dont on multiplie les récipiendaires et qui est en passe - hélas pour les méritants - de devenir une breloque à plastron de général soviétique.

La promotion de Pâques - pardon, de printemps - de la chose a atteint 563 décorés : 469 petits nouveaux chevaliers et 94 promus au grade supérieur (68 officiers-20 commandeurs-5 grands officiers-1 grand croix); une belle brouettée, qui ne doit bien évidemment rien au copinage ou au politiquement correct, d'autant que l'année 2013 verra encore le promotion du 14 juillet et celle du 1er janvier prochain !

Rien de nouveau sous le soleil finalement en la matière! C'est (entre autres choses) parce que l'Ordre de Saint Michel - institué par Louis XI en 1469 pour faire pièce à la bourguignonne Toison d'Or -  élevait pléthore de décorés (une centaine par an encore sous Charles IX) que Henri III a créé en 1574 "l' Ordre et milice du benoit Saint Esprit " qui fut l'ordre chevaleresque le plus prestigieux de l'Ancien Régime justement parce qu'il restera très sélectif. Ayant reçu le cordon de Saint Michel - discrédité au point d'être surnommé le collier à toutes bêtes - en 1571, Montaigne estimera que c'était l'ordre qui s'était abaissé jusqu'à lui et non l'inverse. Que lui inspireraient aujourd'hui les régulières fournées de légionnaires républicains ?