Assises des Ardennes : une grande absente !

Lâché !

 Il est un article 174 du décret organique du 20 mai 1903 repris en intégralité dans l' article L du Code de la Défense qui précise les conditions dans lesquelles les gendarmes sont autorisés à faire usage de leurs armes :

" lorsqu'ils ne peuvent défendre autrement le terrain qu'ils occupent, les postes ou les personnes qui leurs sont confiés ou enfin si la résistance est telle qu'elle ne puisse être vaincue que par la force des armes ou lorsque les personnes invitées à s' arrêter par des appels répétés de "halte gendarmerie" faits à haute voix cherchent à échapper à leur garde ou à leurs investigations et ne peuvent être contraints à s' arrêter que par l' usage des armes "  ( art. 2 333-3 ) 

Il est idem un article 280 qui ajoute " dans le cas où il y a rebellion de la part de prisonniers ou tentative d' évasion, le commandant de l' escorte, dont les armes doivent toujours être chargées, leur enjoint de remettre dans l' ordre par ces mots "halte ou je fais feu"; si cette injonction n'est pas écoutée, la force des armes est déployée dans l'instant même pour contenir fuyards ou révoltés "  

Le sous-officier de gendarmerie de Draguignan qui, après sommations et tirs d' intimidation, a abattu un gardé à vue qui s' évadait n' a donc fait qu' appliquer le règlement et agir de façon légitime, d' autant que l' homme, mis en cause dans une affaire de vol avec violences et séquestration, était donc réputé dangereux et se dirigeait vers un secteur où se trouvaient des enfants.

L' affaire est donc claire et nette. Enfin elle devrait l' être, sauf que l' individu mortellement touché appartient à une communauté nomade qui s' est empressée de manifester violemment et de susciter des troubles lesquels ont servi de prétexte pour que le militaire soit mis en examen et incarcéré. Un militaire "ignoré" par son ministre de tutelle, Hervé Morin, et indignement "lâché" par sa ministre de tutelle par anticipation, Michèle Alliot-Marie, promte à jouer l' effarouchée. Un militaire que des politicards et des agitateurs veulent sacrifier sur l' autel du politiquement correct.

Les gendarmes de France, et d' une façon générale tous les membres des forces de l' ordre, sauront s' en souvenir le moment venu.     

 Marie-Paule Darchicourt   

 

  

A la prochaine !

Entre 2002 et 2005, le "zissu" mauritano-sénégalais Lassana Coulibaly a violé neuf malheureuses françaises âgées de 19 à 57 ans, des faits en série d'une bestialité inouie,  accompagnés de tortures et d' actes de babarie dont les pauvres victimes garderont les séquelles psychologiques tout le reste de leur vie.

L' ignoble vient d' être jugé devant la cour d' assisses de Riom dans le Puy de Dôme : les tortures et actes de barbarie n' ayant étrangement pas été retenus,  il en a pris seulement pour 20 ans de réclusion criminelle, une condamnation assortie d' une peine de sûreté des deux tiers ! Pour peu qu' il se tienne peinard et fasse preuve d' une relative assiduité aux entretiens avec le psy de service, gràce aux remises de peine, il pourrait sortir au pire dans une dizaine d' années. Il aura alors 37 ans...et tout ce qu' il faut pour remettre çà ! Et qui sait, la prochaine fois il aura peut être droit aux félicitations du jury !

Décidément, on marche sur la tête !        Yves Darchicourt

 

 

 

Amiens : un communiste à visage humain !

Déjà condamné en janvier 2000 pour violences*, le stalinoïde picard Maxime Gremetz, qui cumule allégrement les mandats de député et conseiller régional, devrait à nouveau être traîné en justice.

Fin avril dernier, l' homme a prétendu évoquer en séance du Conseil Régional de Picardie, le cas, totalement étranger à l'ordre du jour consacré à l' accessibilité des personnes à mobilité réduite, de Côme Ndongo Onono, enseignant en grève de la faim. Dépité sans doute de ne pas trouver d' oreilles suffisamment attentives chez ses collègues, le trublion se serait lancé en invectives avant de " sécher " brutalement un élu socialiste, lequel, souffrant de problèmes respiratoires invalidants, a dû être hospitalisé d' urgence! La victime et le Président du Conseil Régional ont décidé chacun de déposer plainte à l' encontre de l' énergumène qui très courageusement conteste l' agression. On attend avec impatience l' application éventuelle de la législation sur les peines- plancher devant frapper les abonnés-délinquants, législation censée être " un signe de fermeté à l' égard de tous les récidivistes" selon Rachida Dati.

On ne se refait pas paraît-il, mais quand même Maxime,  une âme de brute derrière un si doux visage !      Yves Darchicourt 

* avec sursis et à une inégibilité fort opportunément amnistiée par le camarade Chirac 

Fin de l' affaire Cannelle !

René Marquèze a été relaxé hier par le TGI de Pau. Le bonhomme restera dans les annales comme une sorte Davy Crokett béarnais responsable de la mort de la dernière ourse de souche pyrénéenne. Et dire que pour un lièvre de trop dans la carnassière, il est des chasseurs qui se sont pris une amendé carabinée !

Parti benoitement traquer le sanglier sur le territoire protégé de Cannelle et de son petit, le Tartarin des montagnes avait fort courageusement affronté le fauve en le plombant au gros calibre faute d' avoir un épieu sous la main. L' héroïque aura sans doute droit au Livre des Records ou au Musée Grèvin, à moins qu'on ne lui réserve une place à Sèvres à côté du mètre-étalon ! On aura la charité de ne pas préciser comme référence-type de quoi! 

Auréolé de gloire et d' impunité, il va même pouvoir retourner chasser ! Tant qu' à faire...  Yves Darchicourt