Afghanistan : communiqué du Bloc Identitaire

 

Sur les soldats français morts en Afghanistan

Dix Français appartenant au 8ème Régiment Parachutiste d'Infanterie de Marine, au 2ème Régiment Etranger de parachutistes et au Régiment du Tchad, viennent de mourir en Afghanistan. Le Bloc Identitaire salue leur mémoire et pense aux familles durement éprouvées par cette atroce disparition.
Malheureusement, à la question "ces morts sont-elles utiles à la France", la réponse est non, tragiquement non, forcément non. Ceux qui meurent en Asie centrale ne meurent pas pour notre patrie mais pour la défense des intérêts américains. Ils ne meurent ni pour la paix ni pour libérer la femme musulmane du voile ni pour lutter contre le terrorisme, comme le prétend la propagande UMP, mais pour suppléer aux forces de l'Empire américain.

Nicolas Sarkozy porte l'entière responsabilité de ces morts. Lorsqu'un accident est intervenu à Carcassonne, dans une caserne de parachutistes d'infanterie de marine, il y a deux mois, entrainant quelques blessés, le président de la république avait déclaré aux militaires : vous êtes des incompétents.
Là, il y a dix morts, morts au loin, morts pour rien. Le métier de soldat implique l'éventuel sacrifice de sa vie. Il en va ainsi depuis toujours. Mais il faut, du moins, que ce sacrifice serve à la cité. La guerre afghane sert des intérêts étrangers.

Nicolas Sarkozy aura sans doute l'indécence d'aller se pencher sur les cercueils de ces soldats. Il prononcera de belles paroles et des familles en deuil l'écouteront. Mais sa communication théâtrale ne changera rien : en faisant de la France un pion supplémentaire de l'OTAN, en envoyant nos hommes en Afghanistan, celui qu'une partie de la presse, française comme étrangère, a baptisé "Sarko l'Américain" renie l'héritage gaulliste qui devrait être le sien et, surtout, rabaisse la France au rang de domestique.

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Afghanistan : communiqué du Cercle National des Combattants

 

Afghanistan : honneur à notre Armée !

La France vient de perdre en Afghanistan un grand nombre de soldats parmi les meilleurs qui, nous en sommes surs, ont fait leur devoir jusqu’au bout. Le Cercle National des Combattants qui est derrière son armée, qu’il admire et qu’il soutient tient néanmoins à poser clairement la question suivante. Si un soldat peut donner sa vie pour sa patrie, il faut que cela soit justifié par l’intérêt supérieur de cette même patrie.
Quels sont donc les intérêts de la France en Afghanistan ?

Pour la première fois depuis longtemps, lors d’un engagement extérieur, une de nos unités d’élite est confrontée à une vraie guerre. Il serait bon que le pouvoir politique tire la leçon de cet événement et cesse de diminuer drastiquement le nombre de nos soldats…La vraie guerre tue… C’est une leçon qu’il ne faut jamais oublier. Honneur à notre armée.

 

Afghanistan : merci oncle Nick !

L' alignement inconditionnel de Nicolas Sarközy sur les Etats-Unis d' Amérique porte déjà ses fruits : réduits au rôle de supplétifs des soldats de l' oncle Sam, dix parachutistes français ont été tués et vingt et un autres blessés au cours d' un accrochage avec les forces talibanes en Afghanistan.

( illustration : http://moutons.rebelles.free.fr )

Le chat par son alphabet

Celles et ceux qui sont plutôt "chat" que "chien " auront plaisir à découvrir " Le Dictionnaire Amoureux des Chats " de Frédéric Vitoux :  plus de 700 pages dédiées à notre inégalable Felis silvestris catus de A comme abyssin à Z comme zen, en passant par Baudelaire, déluge, gouttières, moustaches, Richelieu, Tom&Jerry ou Venise...sans oublier Colette ou Gosminet ni bien évidemment Bébert, l' illustre compagnon de Louis-Ferdinand Céline, l' illustrissime greffier qui partagea la vie et les pérégrinations de l' écrivain de Montmartre à Copenhague, de Sigmaringen à Meudon.

Romancier, essayiste et chroniqueur, l' académicien Frédéric Vitoux propose aux lecteurs de son livre un itinéraire par "chemins de traverse " dans un univers de chats, pour aller " de surprises en surprises, de portraits en anecdotes "  du pays des merveilles d' Alice au champ de bataille d' Azincourt, de la goualante montmartroise d' Aristide Bruant immortalisant le Cabaret du Chat noir au poème d' un moine irlandais anonyme du IXe siècle célèbrant son chat "Pangur blanc", du matou tigré toisant l' ange Gabriel dans l' Annonciation de Lorenzo Lotto à l' infidèle Pomponnette de Marcel Pagnol.

Un ouvrage à "siroter", d' une grande érudition et d'une exquise écriture à la gloire de cet être auréolé de mystère qui daigne nous faire l' honneur de son amitié, un "libre compagnon, un associé, et non pas un animal domestique", un contemplatif dont le regard parfois semble fixer l' au-delà, loin des agitations d' un monde de brutes. Une ode aux Papageno, Fafner, Mouchka, Grisgris, Faust, Lilith, Aïda, Ronron, Achille ou Chatounette...pour comprendre cette phrase de Léonard de Vinci : " chaque chat est un chef d' oeuvre " 

Marie-Paule Darchicourt  

Documents : la France sous les bombes américaines

" Les Français d’aujourd’hui se souviennent des bombardements atomiques sur le Japon en août 1945, mais ignorent que les bombardements anglo-américains dans leur propre pays ont fait presque autant de victimes (70 000) que la bombe atomique de Hiroshima (75 000) et beaucoup plus que celle de Nagasaki (40 000).

Amnésiques de leur propre histoire, nos compatriotes ont tous appris que Coventry, bombardée par la Luftwaffe dans la nuit du 14 au 15 novembre 1940, est une ville martyre, mais ne savent pas que le nombre de morts qui a résulté de ce raid aérien (380) est presque de cinq fois inférieur à celui des victimes françaises du bombardement américain de Marseille (1 752 morts), le 27 mai 1944.

Or, la cité phocéenne n’a jamais été qualifiée de ville martyre, pas plus que les autres agglomérations françaises écrasées sous les bombes américaines, que ce soit Saint-Étienne (1 084 morts), Nantes (1 500 morts), Lyon (717 morts), Avignon (525 morts), Le Portel (500 morts), Rennes (500 morts), Toulon (450 morts) ou Nice (384 morts), pour ne pas citer Rouen dont les 200 morts des bombardements américains du 30 mai au 4 juin 1944 sont venus s’ajouter aux 900 victimes du bombardement anglais de la nuit du 18 avril 1944. "

Un livre de Jean-Claude Valla publié dans "Les Cahiers Libres de l' Histoire" 2002 édition: La Librairie Nationale  ( www.librad.com )