22 juin 2006
En vert et contre tous!
A l'instar de leurs grands frères du Parti Socialiste, les dignitaires Verts ont continué leur guerre picrocholine: pas de réconciliation sur l'oreiller en vue entre Dominique Voynet et Yves Cochet dont la rivalité symbolise la division des " écologistes " en factions hostiles, et pas de candidat-président de désigné avant la mi-juillet. Le citoyen moyen a sans doute du mal à discerner ce qui divise les deux ennemis intimes d'ailleurs, hormis évidemment l'ambition personnelle. Il en va de même de leur base si l'on en croit les commentaires de certains responsables locaux parlant de la " stupeur de la base ", de " l'absurde ", de " la colère " contre le " noyau parisien ", de la " révolte des cadres et des militants " ( in Le Monde 07/06/06 ).
Des militants fort peu nombreux en réalité, les agitations locales ne mobilisant que les professionnels du genre et n'attirant que des protestataires occasionnels, sur des sujets bien précis n'impliquant aucun engagement politique d'avenir. Pour le reste, les " écolos " n'ont guère d'échos que gràce à leurs complicités médiatiques et n'ont d'élus que parce que le PS le veut bien. La candidature annoncée de José Bové, qui drague les mêmes fonds politiques, va encore plus leur compliquer les choses: il est vrai que l'ex-paysan, pourtant cornaqué par l'ultra-gauche, rassure avec son air bonhomme et sa bouffarde et que, parfois même, l' oeil rivé sur la ligne verte de l' Amazonie, il donne l' illusion de penser.
Très imbus d'eux-mêmes, les tenants de " l'écologie politique " se singularisent par un discours sectaire qui n'attire guère les foules. De plus, ils se perdent souvent en considérations dont l'intérêt essentiel n'échappe à personne comme le " mariage " homosexuel, le drame des flatulences bovines ou le statut juridique des " trans-genres ". Quitte d'ailleurs à susciter l'hilarité, comme de se pencher sur la sur-consommation de papier hygiènique dans les pays occidentaux, un problème majeur en effet pour le devenir des Nations et qui fit la joie des humoristes en son temps ( notemment in RTL " Les Grosses Têtes " novembre 2005 ): on n'ose évoquer certaines solutions imaginées pour faire des économies en ce domaine! Dans les assemblées locales et régionales, les Verts - qui se singularisent souvent par un " look " débraillé - ont pris l'habitude de compenser leur vacuité politique en donnant allégrement dans le vociférant, alors, pour plagier Chirac, si en plus de l'aspect et du bruit, il y a l'odeur...Politiquement isolés et " balkanisés ", les Verts ne semblent guère avoir d' autre avenir que de rester un satellite du PS, tant qu'il voudra bien d'eux; c'est dire, qu'une fois de plus, le battage médiatique autours de certaines gens est inversement proportionnel à leur réelle importance. YD
14:00 Publié dans France | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Politique, droite nationale, front national, fn
Tempête dans un verre d'eau!
Un peu crispé quand même notre Premier Ministre hier, au Palais Bourbon, tandis que sous l'oeil goguenard de l'opposition ( et de certains de ses " amis " ), il s'excusait platement d'avoir, la veille, accusé François Hollande de " lâcheté ". C'est un peu dommage que l'hémicycle soit si vite retombé dans le ronronnant; mardi après-midi, on a pu croire un instant que ces messieurs allaient s'adonner aux joies du bourre-pif et se mandaler d'importance. Il n'en fut rien hélas, pas même un soufflet susceptible de déboucher sur une rencontre matinale dans un endroit retiré, dans la tradition des grands anciens comme Georges Clémenceau, Léon Gambetta, Maurice Barrès, Jean Jaurès ou Gaston Deferre qui n' hésitèrent pas à aller sur le pré!
Autrement, on ne savait pas M. Royal si susceptible, au point de se dresser sur ses ergots, rouge comme un coq au seul mot de " lâcheté " alors que, sauf erreur ou omission, il n'a guère jusqu'ici bataillé qu'en paroles et n'a probablement entendu siffler que des balles de tennis. Et puis question noms d'oiseaux, il est aussi bien servi dans son propre camp où l'on ne ménage pas invectives et propos fielleux; on rapporte qu'il a été surnommé " flanby " par Arnaud Montebourg et même " la fraise des bois " par Laurent Fabius! *
En fin de compte, il ne s'est pas passé grand'chose et la République n'a pas tremblé sur ses bases; l'énervement retombé, tout ce beau monde a pu se retrouver à la buvette de l'Assemblée Nationale pour commenter tranquillement les propos martiaux tenus par les uns ou les autres devant micros et caméras. Il faut bien faire semblant de temps en temps, sinon l' électeur pourrait croire que les - substantielles - indemnités sont imméritées et risquerait de très mal voter la prochaine fois...qui n'est pas si lointaine! Décidément, ces gens ne remuent que du vent, 577 super-ventilateurs qui réussissent le tour de force de nous brasser l'air et de nous le pomper. YD
* in Dictionnaire des surnoms, les meilleurs sobriquets...( Thierry Le Rolland ) ** photo: 1958 Serge Lifar/marquis de Cuevas
13:25 Publié dans France | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Politique, droite nationale, front national, fn, Le Pen
21 juin 2006
Pipeau!
Tromperie, duperie, chimères, bluff, poudre aux yeux...l' illusionniste de la place Beauvau vient à nouveau de faire la preuve qu' il n'est que duplicité!
Certes, il a déjà fait remiser les engins de nettoyage originaires de Germanie, il a fait l'éloge de la discrimination positive et laissé entendre qu'après tout les étrangers pourraient bien être amenés à voter aux élections locales, étrangers qui par ailleurs pourront bénéficier d'un privilège fiscal. Certes aussi, il souhaite que l'Islam devienne une Institution incontournable dans notre pays et il ne verrait pas d'un mauvais oeil le financement public des mosquées...quant à son immigration choisie, il ne cherche même plus à cacher qu'elle ne ferait que s'ajouter à l'immigration subie.
Il lui restait l'immigration clandestine. Alors là, gare! On allait voir du Rambo et du beau! Sornettes, calembredaines, billevesées et coquecigrues...la baudruche c'est vite dégonflée! D'abord, une circulaire aux Préfets les invitant à la modération dans ce domaine et, pour leur donner l''exemple, un coup de baguette magique qui nous régularise d'un coup d'un seul 720 familles de clandestins soit environ 2500 personnes.( * source Rivarol 2767 ) au prétexte que ces familles avaient des enfants scolarisés en France! Il est possible qu'il ait voulu par là "humaniser" son image, au moment où Ségolène " durcissait " la sienne; toujours est-il que l'histrion vient d'ouvrir une formidable pompe aspirante de clandestins. Il ne faudra pas longtemps pour que le truc soit connu et l'on peut faire pour cela confiance aux " zassos " des collaborateurs de l'immigration échevelée et à leurs " idiots utiles "
Sarko, c'est du pipeau! Cela pourrait être le titre d'une bouffonnerie du plus haut comique, si ce n'était un drame; trop encore de nos concitoyens se laissent abuser par le cabotin, sans réaliser que, tel le joueur de flûte de Hamelin, le faux-jeton les charme pour les emmener à la noyade. A nous de les réveiller, avant qu'il ne soit trop tard! MPD
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20 juin 2006
Opérations " Attila "
En juillet 1974, l'armée turque envahissait l'île de Chypre, massacrait allégrement environ 10.000 chypriotes grecs, en chassait 200.000 autres et créait un Etat chypriote turc fantoche sur 38% du territoire de l'antique " île de l'amour " dédiée à la déesse Aphrodite. L'attaque surprise fut déclenchée le 20 juillet, le nom de code en était " opération Attila "; la ligne de démarquation séparant les deux parties de l'île porte toujours le doux nom de " ligne Attila ". D'aucuns y voient une référence à Attila Sav, premier commandant des forces d'occupation turques en 1974; on peut y voir aussi un hommage et une référence au célèbre Chan-Yu des Huns...
...car il est classiquement admis que les Huns appartenaient à la branche occidentale des Hioung-Nou, peuplade turque nomade de Haute-Asie qu'ils quittèrent vers 375 pour déferler en hordes successives de plus en plus vers l'ouest pour arriver sur les rives du Rhin au milieu de Ve siècle sous le commandement de la " Majesté Fils du Ciel " Attila. En avril 451, la horde et ses alliés ( quelques peuplades germaniques - Skires, Gépides, Hérules, Vandales, Ostrogoths - en quelque sorte les collabos de l'époque! ) franchissent le Rhin: une masse de plus de 200.000 personnes dont un bon quart de guerriers. La ville de Metz est rasée et ses habitants exterminés le 7 avril. Le raid dévastateur contourne Paris, s'oriente vers Orléans pour repartir vers le Rhin sous la menace de l'armée gallo- romaine. En juin 451, Attila ne peut plus éviter l'affrontement, il aura lieu tout au long de la journée du 20 juin, en Champagne, symboliquement au moment du solstice d'été!
La bataille des Champs Catalauniques sera titanesque, l' historien Jordanès décrira un " combat atroce, multiple, monstrueux et acharné "; on parlera des " ruisseaux de sang inondant la plaine ", il sera avance le chiffre global de 165.000 morts. Les Légions du Patrice romain Aetius, épaulées par les Wisigoths, les Burgondes et les Francs repoussèrent les charges hunniques et contraignirent Attila à se réfugier dans le cercle fortifié des chariots de la horde. Les envahisseurs repassèrent le Rhin et ne se remirent pas des pertes subies: après une dernière razzia meurtrière en Italie, Attila meurt en 452, petitement, dans son lit, d'avoir trop bu et trop mangé pendant son ultime nuit de noces! Ce qui restait de sa horde fut anéanti en Pannonie l'année suivante; quelques familles errèrent un temps encore en Ukraine et en Roumanie mais on ne parlerait plus des Huns que dans les veillées puis dans les livres d'Histoire.
Les Champs Catalauniques sont restés dans les mémoires comme le symbole de la Résistance victorieuse des Peuples d'Occident, alliés pour repousser l'envahisseur asiatique qui reviendra pourtant: les Mongols d'abord, puis les Turcs à nouveau. Les Turcs surtout, si intéressés par l'Europe qu'ils en occupèrent cruellement une bonne partie durant quatre siècles, qui en furent chassés à nouveau de vive force et qui prétendent aujourd'hui y revenir et s'y intégrer: de façon tout à fait différente certes, presque amicalement, par le jeux des négociations et des traités. Ce serait oublier un peu vite ce qu'un proverbe massaï illustre parfaitement: " La pluie n'efface pas les rayures du zèbre! "; par chez nous, on disait: " la caque sent toujours le hareng! " Yves Darchicourt
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19 juin 2006
La marche du rhum
Lors de la manifestation parisienne anti-CPE de mars dernier, un syndicaliste de Sud-PTT avait fait la Une des médias comme victime présumée d'inadmissibles violences policières ( les faits sont en cours d'instruction.) Mais très peu de ces mêmes médias ont révélé que le camarade syndiqué était aussi ivre mort, avec un taux de 2,79g d'alccol dans le sang!
Gràce à France-Soir* et à Rivarol**, on croit savoir que, lors des défilés protestataires, la CGT avait organisé des ventes sauvages de rafraîchissements, proposant notemment un célèbre cocktail cubain - le Mojito - à 2€ le gobelet. Le nectar castriste est fort désaltérant paraît-il mais ses effets sont dévastateurs ( rhum, sucre, citron vert, feuille de menthe et eau gazeuse ); d'autant plus si on a la main lourde sur le rhum cubain que, d'après un militant-serveur " aux joues empourprées " la centrale syndicale communiste se procure jusqu'à plus soif gràce " à un partenariat avec une rhumerie de La Havane " Du commerce équitable en quelque sorte!
Et puis cela fait rentrer un peu d'argent dans les caisses, même si ce genre de procédé multiplie les risques d'affrontements en tous genres du fait de marcheurs, fortement imbibés, sinuant voire titubant dans le cortège; car il est vrai que les dinosaures du syndicalisme " issu de la Résistance " sont en perte de vitesse et en chute libre d'adhérents, donc de cotisations. Le taux de syndicalisation en France n'atteint plus que 8% des salariés ( 5% dans le privé ), ce qui pose d'ailleurs la question de la représentativité des syndicats officiels: peut-être serait-il temps de briser le monopole de " la bande des cinq " et d'autoriser la libre création de syndicats qui seraient attractifs sans avoir à donner dans le style " bootleggers ". En attendant, les militants du " grand soir " doivent se sentir de plus en plus seuls, peut-être est-ce pour cela que certains d'entre-eux boivent pour oublier! Et puis, il faut bien aider un peu les camarades cubains! MPD
* "Quand la lutte sociale passe par la route du rhum " France-Soir 05/04/06 ** " Debout les forçats de la soif! " Rivarol n°2759
08:00 Publié dans Faits et gestes...chiffres et paroles | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Politique, droite nationale, front national