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30 mai 2011

29 mai 1453 : Constantinople n'est plus !

europe,identité,islam,constantinople,histoire,islamisationHealo he polis! La ville est prise!

Le cri angoissé éclate vers 9h du matin, enfle, résonne, se répercute le long des remparts de Constantinople. Il lui fait écho le " allah ou akbar " des turcs qui s'engoufrent dans la brèche ouverte durant la nuit à la Porte Saint-Romain.

La ville est prise! L'Empereur Constantin XI est mort, les armes à la main, anonyme au milieu de ses soldats. Les derniers défenseurs périssent sous les coups des janissaires ou les flèches des sipahis: surtout ne pas être capturé, surtout éviter la lente agonie des suppliciés se tordant de douleur sur les pals pour le plus grand plaisir de la Cour du Sultan, de ses femmes et de ses eunuques. 

La ville est prise! Alors déferlent les irréguliers, la masse hurlante des bachi-bouzouks qui ne vivent que du butin , à qui l'on a promis la population civile en compensation des lourdes pertes subies pendant le siège, et qui vont piller, incendier, détruire, brutaliser, torturer, tuer, avilir et violer femmes, fillettes et garçonnets.

La ville est prise! Après l' horreur, quand tout risque est écarté et que les pillards sont repus, arrive le vainqueur. Le sultan Mehmet II entre dans la cité martyre. Réalisant le rêve de ses prédécesseurs, il pénètre à cheval dans la Basilique Sainte-Sophie, fait boire la bête à l'eau du baptistère et, de sa main trempée dans le sang, marque l'iconostase de l'emblème de Fatima. Le lieu saint profané est transformé en mosquée; un crachat symbolique à la face de l'Europe chrétienne qu'il veut asservir.

La ville est prise ! Constantinople n'est plus !      YD

29 mai 2010

Constantinople 29 mai 1453 : la ville est prise !

constantinope.jpg

Dernier matin de Constantinople : les maigres troupes massées à la porte Saint-Romain n' ont pas pu empêcher les janissaires de s' engouffrer dans la brêche ouverte durant la nuit. Des quelques 5000 défenseurs de la Ville, dont près de 2000 volontaires européens, italiens surtout, étirés le long des murailles, il ne reste plus guère. Le basileus Constantin XI ne pourra plus que mourir héroÎquement en se jetant dans la mêlée les armes à la main...rien ni personne ne pourra plus protéger les femmes, les enfants et les vieillards de la furie sanguinaire des bachi-bouzouks.

Abandonnée par les royaumes d' Occident plus soucieux de leurs querelles intestines, la Ville a été prise. La basilique Sainte-Sophie a été profanée, marquée par l' empreinte sanglante de la main de Mehmet II qui rêve déjà de conquérir et d' islamiser l' Europe.

C' était il y a 557 ans ! De Constantinople, il ne reste que des vestiges épars dans Istanbul...et le souvenir de ceux qui ont combattu et sont morts pour défendre leur Identité, leur Civilisation et leur Foi.

Aujourd' hui, Constantinople c' est l' Europe, nous en sommes les défenseurs et l' ennemi est déjà dans nos murs, soutenu, entretenu, sans cesse grossi par des traitres et des angéliques inconscients. La défense des remparts passe d' abord par la sécurité des arrières : à nous de nous rassembler pour les assurer. Ensuite nous pourrons résister et reconquérir !

YD

08 novembre 2009

Marseille, la Grande Mosquée et les dhimmis

eurabia.jpgDepuis la taxation des latrines publiques par l' empereur romain Vespasien, et son célèbre " non olet " ( il ne sent pas ), on dit que l' argent n' a pas d' odeur. C' est probablement ce qui a justifié nombre de reniements et de collaborations innomables.

C' est ainsi qu' hier, un maître hongrois - transfuge recruté à prix d' or - nommé Orban ( ou Orbain ) accepta de diriger les ateliers d' Andrinople, où en 1453, furent forgés les énormes canons ( dont une pièce d' artillerie surnommée ironiquement "La Basilique" capable de projeter des boulets d' une taille monstrueuse ) qui allaient battre les murailles de Constantinople et terroriser la population durant des mois, contribuant ainsi à la prise de la ville par les Turcs.

C' est ainsi qu' aujourd 'hui, un cabinet français dirigé par un nommé Maxime Repeaux ( le BAM : Bureau Architecture Méditerranée ) est devenu l' architecte de la Grande Mosquée de Marseille. L' énorme édifice, dont le permis de construire vient d' être officiellement délivré par Jean-Claude Gaudin, l' édile tombé en dhimmiture, devrait s' élever ( sauf succès des recours déposés devant les Tribunaux par le MNR et la Ligue du Sud ) au milieu d' un ensemble de bâtiments sur 8600 m² comme - après celui de Cologne - le nouveau symbole orgueuilleux de l' islamisation progressive de nos terres d' Europe. 

Vespasien avait bien raison, pour certains, de l' argent n' émane aucune odeur...pas même celle de la trahison.

Yves Darchicourt

à lire sur Novopress : http://fr.novopress.info/37725/il-veut-construire-la-gran...

29 mai 2008

555 ans d' espoir !

2034520831.2.jpgIl est une légende qui veut que l' empereur Constantin XI Paléologue "Dragasès" ne soit pas mort lors des derniers farouches combats sur les remparts de Constantinople au matin du 29 mai 1453 quand la ville fut prise par les turcs parce qu' abandonnée à son sort par l' Occident. Certes, le courageux Basileus s' est défait de ses insignes impériaux et s' est jeté dans la mêlée avec ses fidèles mais, alors qu' il était sur le point de succomber sous les coups des janissaires, il aurait été enlevé par des anges et transporté jusqu' à une caverne jouxtant la Khrysoporta, la Porte d' Or, pour y être transformé en statue de marbre. Dès lors, l' empereur pétrifié attend d' être réveillé miraculeusement, pour à nouveau lever ses armées, retourner au combat, chasser les turcs de Constantinople et les poursuivre jusqu' aux confins de Kokkini Milia, le Pommier Rouge, en Asie Centrale, leur territoire mythique d' origine et d' où ils sont sortis pour le plus grand malheur de la Chrétienté. 

C' est là une des belles légendes qui furent si nécessaires à tous ces Peuples d' Europe martyrisés pendant des siècles par les Ottomans. Une légende d 'espoir qu' il n'est pas de nos jours inutile d' évoquer encore. Et si...après tout, il suffit peut-être d' y croire !

Yves Darchicourt

  

16 mai 2008

Un flamand sur le trône de Constantin !

295268181.jpg " Quand ils l' eurent couronné, ils l'installèrent sur un trône élevé où il resta jusqu' à la fin de la messe, tenant d' une main son sceptre et de l' autre une pomme surmontée d' une petite croix; tout son habillement avait plus de valeur que le trésor d'un riche roi. Après la messe, on lui amena un cheval blanc sur lequel il monta, et les barons le ramenèrent dans son palais de Boucoléon, où on le fit asseoir sur le trône de Constantin; alors ils le tinrent pour le véritable empereur. "  ( récit de Robert de Clari )

Le 16 mai 1204, Baudouin, neuvième comte de Flandre et sixième comte de Hainaut, revêtu du pallium, vient d' être couronné empereur de Constantinople en l' église Sainte-Sophie. Elu par ses pairs un an plus tôt, Baudouin Ier de Constantinople avait pris la croix en l' an 1200 avec force chevaliers et hommes d'arme flamands qui s' ébranlèrent en 1202 pour se joindre à la malencontreuse quatrième croisade qui le fit empereur. Un règne éphémère qui se terminera tragiquement le 14 avril 1205 dans le fracas des armes, les cris, la poussière et le sang de la défaite d' Andrinople. Englouti dans la bataille avec 300 de ses chevaliers, Baudouin ne donnera plus signe de vie.*

Pourtant il se trouvera, vingt années plus tard, quelque croisé de retour du Levant pour croire le reconnaître en la personne d'un ermite de la forêt de Glançon près de Valenciennes. La rumeur fera le reste : le héros est sorti de ses guenilles, on le présente à la foule en liesse à Valenciennes, à Tournai, à Lille, à Gand, à Bruges...le comte toujours vénéré dans la mémoire de ses peuples est de retour ! L' affaire fait grand bruit, jusqu' aux oreilles de Charles VIII de France, qui en sa qualité de suzerain, intervient en désignant ce que nous appelons aujourd' hui une "commission d' enquête" présidée par l' évèque de Senlis. Beaucoup plus efficace que ses homologues contemporaines, la délégation royale aura tôt fait de démonter le subterfuge : le pseudo Baudouin est en réalité Bertrand Cordel, ancien ménétrier, batteleur, comédien, faux ermite et vrai mendiant dont la trouble ressemblance avec le comte devait servir les intérêts de barons ambitieux. L' homme finit par fuir à la fin mai 1225, en emportant bijoux et argent; réfugié en Bourgogne, il est arrêté, promptement extradé et promené partout où il avait été acclamé pour avouer publiquement son forfait...avant d' être étranglé entre deux chiens devant la halle échevinale de Lille.

Cela s'est passé sur les terres de Flandre et du Hainaut, au printemps et à l' été 1225, en ces temps bénis où le merveilleux peuplait le quotidien, pendant quelques mois, les peuples avaient rêvé !            

 Yves Darchicourt        * sans doute mort en captivité en 1206  /  photo: statue de Baudouin Ier à Mons