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10 avril 2008

Question de priorité

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" Christian Donat était un détenu comme les autres..." a t-on pu lire ici et là à propos de l' arrêt de Tribunal Administratif de Rouen qui vient d' accorder 3000€ de dommages & intérêts pour " préjudice moral " à cet ancien taulard mécontent de ses conditions de détention. Et bien Donat était un détenu justement, c'est à dire un repris de justice, un condamné, pas un vacancier déçu par les prestations de son voyagiste. L' homme a tiré près de cinq ans à Bonne Nouvelle* et on admettra volontiers que n'est pas rien en ces temps de laxisme judiciaire. Les feuilles qui geignent sur son sort ne se hasardent d' ailleurs pas à nous préciser pourquoi il a plongé, ce qui est certain, c'est que personne ne l'a obligé à mériter un séjour en Maison d' Arrêt, sinon lui-même.

Le délicat aurait particulièrement souffert de la "promiscuité" : peut-être espérait-il un "single" douillet doté de tout le confort, une villégiature pénitentiaire en quelque sorte. Au premier mars, il y avait 62586 détenus en France dont 13300 en "surnombre"**, ce qui fait dire à certains qu' il y a trop de condamnés à des peines d' enfermement, quand il serait plus juste de dire qu' il n'y a pas assez de prisons.

En tout état de cause la peine doit par définition rester une peine, c'est à dire une mesure que l'on subit avec tous ses inconvénients et ses contraintes. Et puis, il est sans aucun doute beaucoup plus urgent et simplement plus décent de se pencher sur le sort des françaises et des français honnêtes, sans domicile fixe ( près de 100000 ) ou mal logés ( plus de 3 millions )*** qui espèrent un hâvre décent et à qui il doit arriver aussi de souffrir de la "promiscuité"  Alors les états d' âmes des taulards...décidément on marche sur la tête !      

Yves Darchicourt  

* maison d'arrêt de Rouen / ** source cnrs / *** en 2007

 

 

 

 

 

 

06 avril 2008

Va t-on brûler les diaboliques ?

1277390277.jpgQuel journaliste a le premier évoqué un " pacte diabolique " à propos du barnum judiciaire qui fait palpiter les rédactions et frémir d' une si délicieuse horreur dans les chaumières?

Une riche trouvaille assurément, propice aux évocations sulfureuses : un pacte de sang démoniaque, deux amants sataniques, des sacrifices de jeunes vierges, une persévérance infernale dans l' arrogance face aux Juges. Pour un peu, dans certaines feuilles spécialisées, on en viendrait aux relents méphistophéliques du grand bouc dont on baise "le visage d'en-bas", à la sarabande des chats noirs, au vol des "mouches de l' enfer" au-dessus des crapauds et des poules ténébreuses...Fourniret et sa complice à l' aune du Malleus Maleficarum*, c' est peut-être le Malin qui s' en est mêlé, vente de papier assurée !

Revenons sur terre, les horreurs accomplies par Fourniret et sa femelle n' ont rien à voir avec le Diable, même dans la version psychiatrique que vont en donner les charlatans du ciboulot appelés à témoigner comme "experts", ce ne sont que les actes réfléchis de deux immondes assassins pervers qui ne valent même pas la cordre qui, en toute Justice, aurait déjà dû servir à les pendre.

Pas de bûcher, pas de corde, pas même les "murs perpétuels au pain et à l' eau", les deux nuisibles vont aller engraisser chacun dans le "single" douillet d' un établissement spécialisé d' où on finira probablement pas les faire sortir discrètement...on ne brûlera pas les diaboliques, c' est en Enfer qu' ils iront griller !     Yves Darchicourt

* ou " Le marteau des sorcières", Henry Institoris&Jacques Sprenger  1487

   

 

   

02 avril 2008

Télé-humeur !

630232122.jpg Dans la rubrique " on nous prend pour des billes " on citera la prestation du présentateur de service d' hier premier avril sur FR3 qui au cours du 12/13, reportages à l' appui et sans rire annonçait successivement :

que gràce à la mesure gouvernementale d' interdiction de fumer dans tous les lieux publics, et en 3 mois seulement, le nombre des personnes hospitalisées d' urgence pour un infarctus avait déjà chuté de 15%;

et que, parole de Fillon, le contribuable français ne verserait pas un centime sur les 6,3 millions d' euros réclamés par les parents des victimes aux importateurs d'enfants tchadiens du rafiot de zoé qui viennent d' être gracieusement remis en liberté !

Et ce n' était même pas un poisson d'avril. Plus c 'est gros, mieux çà passe...décidément on nous mène en bateau !  Y.D.

25 février 2008

Rétention de sûreté...

162456951.jpg...tempête dans un verre d' eau!

Dans le meilleur des cas, aucune mesure de rétention de sûreté ne pourra être prise à l' encontre de dangereux criminels à l' issue de leur peine avant une quinzaine d' années! Sauf à passer outre l' avis du Conseil Constitutionnel sur le principe de non-rétroactivité des lois, ce qui nécessiterait un courage politique que Sarközy n'a évidemment pas.

On assiste donc là encore à un effet d' annonce. Des tueurs sadiques et des assassins pédophiles, actuellement incarcérés, vont donc recouvrer la liberté à l' issue de leur peine et même, hélas souvent, bien avant !

Quant à l' avenir, une vraie réforme s' impose qui permettrait de mettre les auteurs des crimes les plus odieux définitivement hors d' état de nuire : par l' application stricte et définitive de la réclusion perpétuelle et par le rétablissement de la peine de mort ! Sans états d' âme !

Tout le reste n' est que balivernes, sornettes, billevesées, calembredaines ou coquecigrues ! Du Sarközy quoi !     Marie-Paule Darchicourt    

10 février 2008

Censure!

062464ad924ebd501c7c3fed5160b79d.jpgGros émoi dans le Landerneau journalistique : soudain soucieux de préserver sa vie privée, Sarközy veut traîner le "Nouvel Observateur" en justice! Scandaleux, intolérable, censure, liberté de la presse, inadmissible pression sur l'information...on se pâme et on en défaille d' horreur dans les rédactions! La Presse prise comme cible par l' Elysée, du jamais vu!

Jeudi dernier, le Tribunal Correctionnel de Paris, qui a condamné Jean-Marie Le Pen pour des propos tenus au cours d'un entretien à bâtons rompus et publiés dans RIVAROL, a aussi condamné le Directeur de Publication et un journaliste de cet hebdomadaire...sans que cela ne suscite le moindre hoquet d' indignation parmi les "grands" médias. L' action intentée en 2005 contre le Président du Front National et contre RIVAROL avait été pour le moins "appuyée" par Dominique Perben, alors Garde des Sceaux. Une intrusion politique dans le domaine judiciaire et une atteinte à la liberté de la presse qui n'a visiblement ému aucune des grandes consciences du journalisme auprès desquelles RIVAROL n'a assurément pas bonne presse! Ce qui finalement est plutôt valorisant ! Marie-Paule Darchicourt